En France, les maladies cardiovasculaires tuent 150 000 personnes par an et sont la deuxième cause de mortalité derrière le cancer. Trouver des moyens de prévenir leur apparition ou de limiter leurs conséquences est donc un enjeu majeur de santé publique.
Récemment, les peptides mitochondriaux, de petites chaines d’acides aminés produits par l’ADN mitochondrial, ont attirés l’attention des chercheurs. De plus en plus de travaux semblent faire le lien entre eux et la protection cardiovasculaire.
Les études ont montré que, par leurs effets antioxydants et anti-inflammatoires, les peptides mitochondriaux agissent contre le vieillissement, l’excès de lipides (ou graisses), la résistance à l’insuline et l’athérosclérose (vieillissement des artères). Cet impact positif explique pourquoi ces peptides réduisent la survenue et les conséquences d’un grand nombre de pathologies cardiaques comme l’infarctus.
Les peptides mitochondriaux permettent de maintenir l’équilibre dans les cellules cardiaques, ce qui les protège et améliore leur survie. Ils constituent une nouvelle cible thérapeutique pour traiter les maladies cardiovasculaires. De manière très intéressante, leurs effets sont globalement anti-âge, ce qui pourrait en faire une cible dans d’autres pathologies liées à l’âge, notamment les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
Yang, Y. et al. The role of mitochondria-derived peptides in cardiovascular disease: Recent updates. Biomed. Pharmacother. 117, 109075 (2019).
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