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A la rencontre des hormones de la Longévité

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Points clefs :

 

  • Les hormones sont des molécules qui contrôlent de nombreux processus physiques et physiologiques de notre corps, lui permettant de s’adapter à son environnement.

 

  • En vieillissant, le système hormonal peut se dérègler, entrainant des conséquences comme le vieillissement prématuré et les maladies liées à l’âge.

 

  • L’étude du rôle des hormones dans le vieillissement normal ou pathologique permet de développer de nouvelles approches anti-âge prometteuses pour les années à venir.

 

 

Vous rêvez de vivre une vie longue, saine et épanouissante ? Eh bien, nous vous présentons le secret bien gardé de la longévité : les hormones. Ces messagers chimiques jouent un rôle essentiel dans notre santé et notre bien-être, et leur équilibre joue un rôle crucial dans notre capacité à rester jeunes et en forme au fil des années.

 

Dans cet article, nous allons plonger dans l’univers fascinant des hormones de la longévité. Nous découvrirons comment ces substances incroyables influencent notre processus de vieillissement, régulent notre métabolisme et maintiennent notre vitalité. De l’hormone de croissance à la mélatonine en passant par les hormones sexuelles, nous explorons les différents acteurs qui contribuent à une vie longue et équilibrée.

 

Préparez-vous à être émerveillés par les découvertes scientifiques les plus récentes sur les hormones de la longévité, ainsi que par les conseils pratiques pour optimiser leur fonctionnement et en tirer le meilleur parti. Que vous soyez déjà engagé dans un mode de vie sain ou que vous cherchiez à apporter des améliorations à votre routine quotidienne, ce voyage dans le monde des hormones vous fournira les connaissances nécessaires pour faire des choix éclairés et vivre à chaque étape de votre vie.

 

Accrochez-vous, car nous allons plonger au cœur des hormones de la longévité et découvrir comment elles peuvent être vos alliées pour une vie vibrante et radieuse.

 

 

Comment sont produites les hormones1 ?

 

Les hormones de la longévité, ces substances précieuses qui nous aident à vieillir en beauté, ont des origines tout aussi remarquables.

 

Notre organisme abrite plusieurs glandes endocrines, véritables laboratoires internes, responsables de la production de ces hormones cruciales. Chaque glande joue un rôle spécifique dans la régulation de notre remplacé, de notre croissance et de notre bien-être général.

 

Au cœur de cette orchestration hormonale se trouve le cerveau, acteur clé dans le processus de production. Il envoie des signaux aux glandes endocrines à travers l’hypothalamus, une petite région située à sa base. L’hypothalamus sécrète des hormones qui stimulent ou inhibent la production d’autres hormones, régulant ainsi le fonctionnement global du système endocrinien.

 

Parmi les protagonistes majeurs de la production des hormones de la longévité, on retrouve la glande pituitaire, située à la base du cerveau. Elle est responsable de la sécrétion de l’hormone de croissance, également connue sous le nom de somatotrophine. Cette hormone joue un rôle essentiel dans la régénération cellulaire, la réparation des tissus et la croissance musculaire.

 

Une autre glande clé est l’épiphyse, également appelée glande pinéale. Située dans le centre du cerveau, elle produit la mélatonine, souvent qualifiée d’hormone du sommeil. La mélatonine régule notre rythme circadien et joue un rôle crucial dans la qualité de notre sommeil, ainsi que dans divers processus de régulation hormonale.

 

Les glandes surrénales, situées au-dessus des rênes, sont également des acteurs importants de la production hormonale. Elles sécrètent des hormones telles que le cortisol, l’hormone du stress, et l’aldostérone, qui régule l’équilibre hydrique dans notre organisme. Ces hormones contribuent à maintenir l’équilibre hormonal global et à faire face aux défis quotidiens.

 

La production des hormones de la longévité est un ballet complexe et subtil. Les glandes endocrines travaillent en harmonie pour maintenir un équilibre hormonal optimal dans notre corps, favorisant ainsi notre bien-être et notre vitalité. Cependant, des facteurs tels que le mode de vie, le stress, l’alimentation et le processus naturel du vieillissement peuvent influencer la production et l’équilibre de ces hormones.

 

L’axe HHS : un pivot de notre santé

 

L’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) joue un rôle vital dans notre quête d’une vie longue et épanouissante. Imaginez cet axe comme une équipe de super-héros hormonaux fonctionnant parfaitement en harmonie pour nous protéger du stress et maintenir notre équilibre intérieur.

 

Prenons un exemple concret : vous êtes en pleine situation stressante comme une agression dans la rue ou une présentation devant 1000 personnes. Votre hypothalamus, ce chef d’orchestre plein de sagesse, libère alors la CRH (hormone de libération de la corticotrophine), envoyant ainsi un signal à l’hypophyse, le quartier général des hormones, pour qu’elle joue son rôle. L’hypophyse répond en sécrétant l’ACTH (hormone adrénocorticotrope), qui agit comme un messager pour les glandes surrénales, les héros de cette histoire. Les glandes surrénales se mettent alors en action et libèrent le cortisol, le sauveur des situations stressantes.

 

Le cortisol est comme un super-héros polyvalent. Il régule l’inflammation dans notre corps, nous donnant la force nécessaire pour affronter les défis quotidiens. Il influence également notre ressenti, en contrôlant la façon dont nous stockons et utilisons l’énergie. De plus, il aide à maintenir notre système immunitaire en équilibre, nous protégeons ainsi contre les agressions extérieures.

 

Cependant, une exposition prolongée au stress et une activation excessive de l’axe HHS peuvent entraîner des déséquilibres. Par exemple, un stress chronique peut entraîner une production excessive de cortisol, ce qui peut provoquer une inflammation chronique dans notre corps, nuisant à notre santé globale. De plus, cet excès de cortisol peut perturber notre équilibre hormonal, affectant ainsi notre bien-être émotionnel et physique.

Ainsi, pour cultiver une longévité saine, il est essentiel de maîtriser la gestion du stress et d'aider notre axe HHS à rester en équilibre

Des pratiques telles que la méditation, l’exercice régulier, un sommeil de qualité et une alimentation équilibrée peuvent jouer un rôle crucial dans la régulation de cet axe hormonal, nous permettant ainsi de vivre une vie longue et épanouissante.

 

En comprenant le fonctionnement de l’axe HHS et en adoptant des habitudes de vie saines, nous pouvons profiter de ses bienfaits et nous donner les meilleures chances d’une vie équilibrée, résistante au stress et pleine de vitalité.

La voie IGF-1 : alliée de la longévité2

 

La voie IGF-1 (Insulin-like Growth Factor 1) se révèle être une précieuse alliée dans notre quête d’une longévité florissante. L’IGF-1, une hormone de croissance similaire à l’insuline, joue un rôle crucial dans la régulation de notre développement, de notre métabolisme et de notre capacité à réparer les tissus endommagés.

 

Lorsque notre corps produit de l’IGF-1 en quantité optimale, il favorise la croissance et la régénération cellulaire, contribuant ainsi à maintenir notre peau souple et jeune, nos muscles toniques et notre densité solide osseuse. De plus, l’IGF-1 joue un rôle essentiel dans la réparation des tissus après des blessures ou des traumatismes, permettant à notre corps de récupérer plus rapidement et de manière plus efficace.

 

Cependant, il est important de maintenir un équilibre approprié de la voie IGF-1, car des niveaux excessivement élevés peuvent également avoir des conséquences négatives sur notre longévité. Des études ont montré que des niveaux chroniques élevés d’IGF-1 peuvent être associés à un risque accru de maladies telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires.

Il existe plusieurs façons de favoriser un fonctionnement optimal de la voie IGF-1

Une alimentation saine et équilibrée, riche en nutriments essentiels tels que les protéines, les acides gras oméga-3 et les antioxydants, peut aider à maintenir des niveaux adéquats d’IGF-1. De plus, l’exercice régulier, en particulier les activités à impact (course à pied, tennis, …), peut activer naturellement la production d’IGF-1 et contribuer à une longévité saine.

 

En comprenant l’importance de la voie IGF-1 et en adoptant des habitudes de vie favorisant son équilibre, nous pouvons exploiter son potentiel pour une longévité florissante.

Pour les scientifiques :

 Chez de nombreux modèles animaux, il a été clairement démontré que la diminution de la voie IGF-1 prolonge significativement la durée de vie. Chez les invertébrés comme le ver Caenorhabditis elegans, des expériences de laboratoires ont réussi à augmenter leur espérance de vie jusqu’à 300 % !

 

Chez l’humain, le lien entre la diminution de la voie IGF-1 et l’augmentation de la durée de vie est plus complexe et moins clairement établi que chez les modèles animaux tels que le ver C. elegans. Les études sur l’impact de la voie IGF-1 sur la longévité humaine sont encore en cours et il existe des points de vue contradictoires dans la communauté scientifique.

 

Certaines recherches effectuées sur les niveaux d’IGF-1 et susceptibles d’être associées à une plus grande longévité chez l’homme. Des études épidémiologiques ont montré que certaines populations ayant des niveaux naturellement plus bas d’IGF-1, comme les centenaires en bonne santé, ont une espérance de vie plus longue. De plus, des recherches préliminaires ont montré que des variants génétiques qui ont révélé l’activité de la voie IGF-1 peuvent être associés à une plus grande longévité chez certains individus.

 

Cependant, il faut noter que d’autres études n’ont pas montré de lien clair entre les niveaux d’IGF-1 et la longévité chez l’humain. Certaines recherches présentent même que des niveaux plus élevés d’IGF-1 pourraient être bénéfiques pour la santé métabolique et musculaire, tout en étant associés à un risque potentiel de maladies telles que le cancer.

La mélatonine : une hormone clef du bien vieillir 3

La mélatonine possède des propriétés antioxydantes puissantes

La mélatonine, souvent appelée « hormone du sommeil », joue un rôle essentiel dans notre horloge biologique et la régulation de notre cycle veille-sommeil. Cependant, outre son impact sur la qualité du sommeil, la mélatonine a également été étudiée pour son implication dans le processus de vieillissement et la longévité.

 

La mélatonine possède des propriétés antioxydantes puissantes qui aident à protéger nos cellules des dommages causés par les radicaux libres et le stress oxydatif, deux facteurs associés au vieillissement et à diverses maladies liées à l’âge. En tant qu’antioxydant, la mélatonine peut contribuer à préserver l’intégrité de l’ADN, des protéines et des lipides cellulaires, soutenant ainsi la santé et la longévité.

 

La production de mélatonine a tendance à diminuer naturellement avec l’âge. Cela peut entraîner des perturbations du sommeil et des difficultés à s’endormir ou à rester endormi. Dans ces cas, des suppléments de mélatonine peuvent être utilisés pour aider à réguler les rythmes circadiens et à améliorer la qualité du sommeil, favorisant ainsi une longévité saine.

 

Cependant, la dose et le moment de prise peuvent varier en fonction des besoins individuels. D’autre part, les compléments alimentaires de mélatonine ne sont généralement pas destinés à être utilisés à long terme, mais plutôt pour des périodes de temps limités afin de rétablir un cycle de sommeil sain.

 

L’adoption de bonnes habitudes de sommeil et d’une hygiène de vie équilibrée reste la clé pour favoriser un sommeil de qualité et une longévité épanouissante.
Des stratégies telles que la création d’un environnement propice au repos, la pratique de la relaxation avant le coucher, l’évitement de stimuli stressants ou excitants avant le sommeil, et le maintien d’une routine de sommeil régulier peuvent contribuer à améliorer naturellement la qualité de notre sommeil et à favoriser une longévité saine.

La DHEA : Mirage ou utile ?

 

La DHEA (déhydroépiandrostérone) est une hormone stéroïdienne produite naturellement par les glandes surrénales. Elle est souvent considérée comme une hormone liée à la jeunesse et à la longévité. Cependant, son rôle exact dans la longévité humaine fait l’objet de débats et de recherches en cours.

 

Certaines études ont suggéré que des niveaux plus élevés de DHEA pourraient être associés à une meilleure santé et à une longévité accrue. On pense que la DHEA joue un rôle dans divers processus biologiques, tels que le maintien de la fonction immunitaire, la protection contre le stress oxydatif et l’inflammation, ainsi que la modulation de la densité osseuse et musculaire. Cependant, les résultats de ces études sont souvent contradictoires et davantage de recherches sont nécessaires pour établir des conclusions définitives.

Les niveaux de DHEA dans le corps doivent être évalués par des tests sanguins pour déterminer si des suppléments sont nécessaires

En ce qui concerne les compléments alimentaires de DHEA, leur utilisation pour promouvoir la longévité reste controversée. Dans certains pays, la DHEA est disponible en tant que complément alimentaire sans ordonnance, mais dans d’autres pays, elle est considérée comme une substance contrôlée et nécessite une prescription médicale.

 

L’utilisation de compléments alimentaires de DHEA devrait être effectuée sous la supervision d’un professionnel de la santé qualifié. Les niveaux de DHEA dans le corps doivent être évalués par des tests sanguins pour déterminer si des suppléments sont nécessaires et pour établir la dose appropriée. Une supplémentation inappropriée en DHEA peut avoir des effets indésirables et perturber l’équilibre hormonal naturel de l’organisme.

 

 

Tissu adipeux et Adipokine : les nouveaux venus4

 

Les adipokines, des molécules sécrétées par les cellules adipeuses, jouent un rôle essentiel dans notre quête d’une longévité saine. Ces petites protéines ne se contentent pas de stocker l’énergie sous forme de graisse, elles agissent également comme des messagers chimiques, communiquant avec d’autres tissus et organes de notre corps. Les adipokines sont impliquées dans la régulation de divers processus biologiques, tels que le métabolisme, l’inflammation, l’homéostasie énergétique et la réponse immunitaire.

 

Certaines adipokines, comme l’adiponectine, sont considérées comme bénéfiques pour la longévité. L’adiponectine joue un rôle clé dans la régulation du métabolisme des graisses et du glucose, ainsi que dans la protection contre l’inflammation et les maladies métaboliques telles que le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. Des niveaux élevés d’adiponectine sont associés à une meilleure sensibilité à l’insuline et à une réduction du risque de développer ces maladies.

l'équilibre entre les différentes adipokines est crucial pour la santé et la longévité

En revanche, certaines adipokines pro-inflammatoires, comme la leptine, peuvent avoir des effets négatifs sur la longévité. Des niveaux élevés de leptine sont souvent observés chez les personnes obèses et peuvent être associés à une inflammation chronique, une résistance à l’insuline et des complications métaboliques. Cette inflammation chronique est un facteur de risque majeur pour de nombreuses maladies liées à l’âge, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète et certaines formes de cancer.

 

Il est important de noter que l’équilibre entre les différentes adipokines est crucial pour la santé et la longévité. Une fonction adipeuse saine, caractérisée par des niveaux adéquats d’adipokines bénéfiques et une faible présence d’adipokines pro-inflammatoires, est un objectif clé pour promouvoir une longévité saine.

 

Adopter un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, la gestion du stress et un sommeil de qualité, peut aider à maintenir un équilibre optimal des adipokines. Ces mesures peuvent favoriser un tissu adipeux sain, réduire l’inflammation chronique et améliorer la sensibilité à l’insuline, contribuant ainsi à une longévité épanouissante.

 

 

Les hormones ont une place centrale mais restons prudents5–8 !

 

Les recherches ont montré que les supplémentations en hormones telles que la DHEA ou l’hormone de croissance ne sont pas vraiment efficaces pour lutter contre le vieillissement. En réalité, certaines études ont même révélé que l’hormone de croissance peut augmenter la mortalité plutôt que de la réduire. Il est important de se méfier des prétendues « solutions miracles » et de se concentrer plutôt sur des approches globales telles qu’une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, la gestion du stress et un sommeil de qualité pour favoriser une longévité saine.

 

Pour de plus amples informations, consultez nos articles correspondants sur www.starkage.com.

 

 

Conclusion

 

Alors que la recherche sur les hormones de la longévité continue de progresser, il est possible que dans un futur proche, nous puissions découvrir de nouvelles avancées scientifiques et des traitements hormonaux plus précis pour améliorer la santé et prolonger la vie. Cela pourrait inclure des compléments hormonaux spécifiques et des thérapies ciblées pour soutenir les processus de vieillissement.

 

En attendant, nous avons déjà à notre disposition des moyens éprouvés pour promouvoir une longévité saine. En adoptant une approche globale de la santé, en mettant l’accent sur une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, la gestion du stress et un sommeil de qualité, nous pouvons influencer positivement notre bien-être général et notre longévité.

 

Restons optimistes quant aux futures avancées scientifiques, tout en nous concentrant sur les habitudes de vie positives qui peuvent déjà avoir un impact significatif sur notre longévité. En combinant nos connaissances actuelles avec les découvertes à venir, nous avons de bonnes raisons d’espérer un avenir où des solutions plus personnalisées et efficaces pourront être proposées pour soutenir une longévité saine et épanouissante.

 

 

Bibliographie:

 

  1. Gupta, A. Role of Stress and Hormones of the Hypothalamic-Pituitary-Adrenal (HPA) Axis in Aging. in Models, Molecules and Mechanisms in Biogerontology: Physiological Abnormalities, Diseases and Interventions (ed. Rath, P. C.) 241–263 (Springer, 2019). doi:10.1007/978-981-13-3585-3_12.
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